La famille de Cornouailles


Dans la douce soirée de samedi, la charmante cour d'amour avait lieu à Camelot. Chant et danse tourbillonnaient au gré de la grâce des Dames. C'est alors, que s'éleva du tréfonds de la nuit : La cohorte des Ténèbres ! Leurs cris sanglants n'égalaient que la violence de leurs attaques. Dans le tourment de l'affrontement entre le bien et le mal, Thomas, le marchand d'Orcanie, mis en sécurité les quelques dames hors du château dans sa précieuse auberge. Suite à une accalmie, je sortie enfin de cette taverne pour enfin rejoindre mes terres. Hors en quittant l'île, mon escorte se fit dispersé par ces démons. Seule dans la nuit, j'entendis les esprits malins s'approcher. N'étant armé que de mon chapelet, la raison me dicta  de me réfugier derrière la vieille auberge. Et c'est alors qu'apparut de nouveau ce bon Thomas. Essoufflé et écorché mais toujours sur ses deux pieds, il me proposa bravement de me conduire à un lieu sûr le plus rapidement possible. Alors d'un pas alerte nous sommes parti sur les chemins hantés. L'un avec l'arme l'autre brandissant le chapelet parés à toutes attaques, nous virent un être étrange. Humide est le premier mot qui peut le décrire . Le second.....timide. De ses yeux globuleux il me dit de rester là, figer sur la route. Thomas le suivit. L'esprit du marais, car oui c'était bien lui, discuta avec le marchand. De la ruse de sa  langue, le marchand appris que le monstre possédait un tambour magique qui peut-être éloignerait la cohorte des Ténèbres. Mais comment s'approprier cette arme dans un délai rapide et sans éclat de sang ? Alors Thomas mis toute son expertise de négociation au service du peuple et sut ce que voulait l'esprit du marais. Il se trouve que la compagnie des canards ne suffisait plus à  la créature, l'ennui et la solitude la torturait. Thomas m'exposa ces informations et j'accepta pour le bien de tous de rencontrer l'être moite. Après quelque paroles de politesses et un engagement de ma royal personne l'esprit du marais consentit à me donner le fameux tambour.  De mes mains je battit l'instrument qui n'a fait que ralentir le course mortelle de la cohorte des Ténèbres. Le cœur alarmé mon regard croisa celui du marais, puis me dit « Douce Reine, ce tambour appartient au Temps. Remet lui son bien il saura en faire usage. Et à bientôt. » Et il disparût dans les marécages. A ce moment même, les démons lumineux avaient contre attaqué nos gens. Reculant devant cette force maléfique et embarrassé de ma robe, le tambour me glissa des mains. Et ils approchaient de plus en plus....Alors sortit de nulle part Philippe de Cornouaille attrapa l'objet au vol ! Dans sa course il entendit ma recommandation qui sauvera la Bretagne  : donné le tambour au Temps. Le marchand, lui, ce  Thomas d'Orcanie se battait toujours au côté des veillants pour contenir ce mal. Et alors s'éleva parmi les cris d'abominations le son rythmé d'un tambour...La cohorte s'éteignit et le calme revint en cette bonne vieille terre de Bretagne.

Et c'est ainsi qu'un marchant, une reine, et un coureur mirent en déroute une horde de démon.       
                     
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